École et orphelins : un dispositif à destination des professionnels de l'éducation

Réalisée en partenariat avec l’Ifop en 2017, l'enquête nationale inédite « École et orphelins : mieux comprendre pour mieux accompagner » constitue un temps fort dans l'action de la Fondation.

Faire connaître et reconnaître la situation des jeunes orphelins en France

La mission principale de la Fondation d’entreprise OCIRP

Pour faire connaitre et reconnaitre la situation des orphelins en France, il fallait pouvoir s’appuyer sur des données chiffrées. C’est pourquoi nous avons réalisé, en partenariat avec l’Ifop, une grande enquête nationale inédite intitulée « École et orphelins : mieux comprendre pour mieux accompagner ».

Les résultats que nous livre cette étude, présentés lors du colloque du 12 janvier 2017, apportent des données précieuses quant au vécu des orphelins dans notre pays, à leurs besoins et leurs souhaits, plus particulièrement à l’école.

L’enquête s’attache également à identifier les attentes spécifiques et les interrogations des enseignants face aux situations de deuil qu’ils rencontrent chez certains élèves au sein de leur établissement.

Il s’agit là du premier programme de ce type développé par le pôle « études et recherche » de la Fondation en collaboration avec ses partenaires : une démarche motivée par la double volonté de mettre en lumière la situation réelle des orphelins, en leur donnant la parole, mais aussi de dégager des axes de travail pour mieux les soutenir.

La Fondation d’entreprise OCIRP met ainsi aujourd’hui à disposition du plus grand nombre le fruit de ce travail de fond et ses principaux enseignements.

Les résultats de l'enquête 2017

Découvrez les résultats de l'enquête "École et orphelins : mieux comprendre pour mieux accompagner" - (PDF - 4 Mo)

Actes du colloque 2017 de la Fondation OCIRP

Les Actes du colloque "École et Orphelins : mieux comprendre pour mieux accompagner" du 12 janvier 2017 - (PDF - 2 Mo)

Infographie "Ecole et orphelins" 2017

La presse en parle

« Trop d’enfants endeuillés sont abandonnés à eux-mêmes ». La Croix.

Entretien avec le docteur Guy Cordier Pédopsychiatre, membre de l’association Vivre son deuil.

Publié le 17 janvier 2017 via www.la-croix.com

« La Croix : Pourquoi est-il si difficile de parler de la perte d’un parent ?

Docteur Guy Cordier : Associer l’enfant à la mort ne va pas de soi. La perte d’un parent jeune n’est pas dans l’ordre des choses et nous avons tous des résistances à aborder cette question. Cette difficulté est accrue aujourd’hui car nous sommes devenus très inquiets du bonheur de l’enfant. Nous voulons le rendre heureux. Et pour cela, il doit, pense-t-on, être protégé des moments difficiles. On le met donc de moins en moins en contact avec la tristesse.

Aussi, quand la mort survient, le premier réflexe, plein de bonnes intentions, est d’en préserver au maximum les enfants. On les écarte ainsi des rituels. Les trois quarts des orphelins que je reçois n’ont pas été autorisés à assister à l’enterrement de leur parent, par exemple. Pourtant, tous le regrettent. Les rituels sont faits pour les vivants. Ils ont pour fonction de les confronter à la réalité de la mort. Celle-ci est trop vaste pour le cerveau d’un enfant. Si on ne l’aide pas, il va attendre le retour de son parent décédé et beaucoup souffrir. Un enfant devrait donc pouvoir voir son parent décédé sur son lit de mort, assister à la mise en bière, aux obsèques. »

Les orphelins, « invisibles de la société ». TV5 Monde.

Publié le 12 janvier 2017 via information.tv5monde.com

« Je mentais tout le temps », a témoigné le réalisateur Serge Moati, 70 ans, qui a perdu ses deux parents en l’espace de deux mois alors qu’il avait 11 ans, mais prétendait à l’école qu’ils étaient vivants. Il s’est même inventé des pères célèbres, le journaliste Léon Zitrone ou le coureur cycliste Raymond Poulidor. Une fois démasqué, « j’étais la risée de la colonie ».

Orphelin de père et de mère à 9 ans, Francis Lagrâce, aujourd’hui quinquagénaire, avait de gros problèmes de concentration. « J’étais dans mon monde », ce qui a créé des difficultés scolaires, se souvient cet autre réalisateur. »

Orphelin, c’est encore un tabou. Le Parisien.

Publié le 13 janvier 2017 via www.leparisien.fr

« En moyenne, un enfant par classe a perdu son père, sa mère ou ses deux parents. Une réalité peu prise en compte par l’école, comme le montre une étude publiée hier par la Fondation OCIRP. »

La situation des orphelins, population méconnue. France Soir.

Publié le 12 janvier 2017 via www.francesoir.fr

« Il y aurait jusqu’à un orphelin par classe en moyenne, mais la situation de ces enfants est largement méconnue. Une étude de la Fondation OCIRP et de l’Ifop présentée ce jeudi 12 évalue les conséquences du deuil sur leur scolarité et de nombreux aspects de leur vie. »

« Une enquête inédite sur les orphelins et l’école ». France Inter.

Première fois qu’une étude est menée sur les orphelins et leurs professeurs : une enquête de l’institut Ifop, pour la fondation d’entreprise Ocirp.

Publié le 12 janvier 2017 via www.franceinter.fr

« Parmi les pistes qui seront évoquées lors de ce colloque : un guide des bonnes pratiques avec des conseils, des recommandations selon l’âge, selon les causes du décès. La création de groupes de parole pour les enfants. Pour qu’ils sachent qu’ils ne sont pas seuls à avoir perdu un parent. »

La situation des enfants orphelins largement méconnue. Ouest-France.

Publié le 12 janvier 2017 via www.ouest-france.fr

« Qui sont-ils ? « Si vous demandez aux gens quelle définition ils donnent d’un orphelin, vous verrez toute la méconnaissance de la population envers ce sujet », regrette Emmanuelle Enfrein, responsable de la Fondation Ocirp (1). Depuis 2009, cette structure entend faire connaître et reconnaître socialement la situation des jeunes orphelins. Qui, pour rappel, le deviennent dès qu’ils ont perdu soit, leur père, soit, leur mère ou les deux.

Combien sont-ils ? Selon la dernière enquête de l’Institut national d’études démographiques (Ined) réalisée en 2003, ils seraient 800 000 orphelins de moins de 25 ans. Une nouvelle étude en cours tendrait à montrer, en 2016, un chiffre en baisse aux alentours de 650 000 enfants. « C’est, en moyenne, un enfant par classe. Nous sommes donc tous touchés de près ou de loin par cette réalité », renchérit Emmanuelle Enfrein. Sept fois sur dix, l’enfant est orphelin de père. »